Des ONG appliquent pour la première fois un embargo effectif sur les armes à destination d'Israël

Le juge des référés donne raison aux quatre ONG sur toute la ligne. Pas de transit d'armes vers Israël via le port d'Anvers.
Droit pénal

Début juillet, quatre ONG ont attaqué le gouvernement flamand en référé. Le motif : empêcher le départ du port d'Anvers d'un container contenant du matériel utilisé par Israël pour les chars d'assaut déployés dans le cadre du siège de la bande de Gaza.

Il s'est avéré que ce conteneur n'était pas une exception. Chaque mois, cinq navires quittent Anvers à destination des ports israéliens d'Ashdod et de Haïfa. Ces cargaisons sont à peine contrôlées, alors que le gouvernement flamand a l'obligation légale d'empêcher le transit de marchandises susceptibles de contribuer à des crimes de guerre ou à un génocide.

C'est pourquoi Vredesactie, INTAL, 11.11.11 et la Ligue des droits de l'homme ont saisi le juge en référé. Ils ont demandé non seulement de bloquer ce container, mais aussi d'empêcher le transit futur de matériels militaires vers Israël.

Le juge leur a donné raison sur toute la ligne. Une décision historique.

Les ONG obtiennent ici ce que le gouvernement ne parvient pas à faire : remplir ses obligations en vertu des traités internationaux et des lois sur les armes. Grâce à cette décision, le matériel militaire ne peut plus être acheminé vers Gaza et les territoires occupés via les ports de Flandre. Pour la première fois, un embargo sur les armes est ainsi imposé de facto à Israël.

Nous sommes extrêmement fiers d'avoir pu représenter INTAL, 11.11.11, Vredeactie et la Ligue des droits de l'homme néérlandophone dans cette importante affaire.

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